Une étude menée au Canada dans une clinique pour l’évaluation du traitement de la dépendance aux benzodiazépines à l’aide du cannabis a montré des résultats très prometteurs.
Cette étude en quelques chiffres clés
Dans cette étude, 45, 2% des participants ont réussi à se sevrer des benzodiazépines en ayant le choix entre utiliser de la marijuana ou un comprimé tous les jours. Les chercheurs signalent également que 30 % des patients ont cessé d’utiliser des benzodiazépines après un mois de traitement au cannabis, bien qu’ils aient été consommateurs de benzodiazépines depuis plusieurs années.
Résultats encourageants avec le cannabis thérapeutique
L’étude a été réalisée sur un total de 146 patients, dont 54 % avaient déjà essayé le cannabis comme substance récréative. En seulement un mois de traitement avec le cannabis thérapeutique, 30,1 % des patients ont pu arrêter complètement leurs traitements à base de benzodiazépines. Ce chiffre est monté à 44,5 % au bout de deux mois, et a atteint finalement 45,2 % à la fin de la période d’évaluation de trois mois. Il est intéressant de noter que six mois après la fin de l’étude, aucun des patients ayant réussi leur sevrage n’a rechuté.
Que sont les benzodiazépines
Les benzodiazépines sont couramment prescrites pour traiter des troubles tels que l’anxiété, les crises d’épilepsie et les troubles du sommeil. Parmi les médicaments fréquemment prescrits dans cette catégorie figurent le Valium, le Xanax, le Lexomil, le Tranxene, le Rivotril et le Seresta.
Le potentiel du CBD en France
Selon une enquête récente, 26 % des Français ont déjà essayé le CBD (cannabidiol) au moins une fois sous une forme ou une autre. Par ailleurs, 50 % des psychiatres français seraient favorables à l’usage de cannabis médical.
Le CBD est un composant non psychoactif présent dans le cannabis qui possède de nombreuses propriétés thérapeutiques, telles que la réduction du stress, de l’anxiété, de la douleur et l’inflammation. Contrairement au THC (tétrahydrocannabinol), il ne provoque pas de sensations planantes ni d’effets indésirables notoires.
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