Les avancées en matière de CBD sont variées et uniques. Imaginez un processus de production des molécules de cannabidiol fabriquées à partir de micro-algues ? C’est tout simplement extraordinaire et nous allons vous expliquer comment cela sera bientôt possible !
Labo’sseuse : à la recherche du CBD du futur
Fondée par Anne-Lise Le Floch et Enora Guillaume, Labo’sseuse est une entreprise qui propose une alternative écologique et durable aux méthodes d’extraction à base de solvants chimiques. Leur méthode innovante consiste à produire du CBD (cannabidiol) à partir de microalgues.
Durant ses études pour obtenir son Master en biotechnologie, Anne-Lise Le Floch a eu l’intuition de cette méthode innovante en examinant les propriétés médicinales des microalgues. Elle a ensuite constaté que ces dernières pourraient être utilisées de manière plus écologique et sans danger pour leur santé pour produire du CBD. Avec Enora Guillaume, elle a alors décidé de fonder Labo’sseuse afin de développer leur activité.
Le cannabidiol, ou CBD, est une molécule non psychotrope et non addictive présente dans le chanvre. Ses effets bénéfiques sur le corps sont bien connus, en particulier pour lutter contre les troubles du sommeil, le stress, l’anxiété et certaines douleurs chroniques.
Du CBD français et biologique et écologique
En comparaison aux méthodes traditionnelles, l’obtention de CBD à partir de microalgues comporte en plus plusieurs avantages.
- Une diminution des émissions de CO2 : les microalgues employées dans le processus de Labo’sseuse peuvent absorber le CO2 présent dans l’atmosphère, contribuant ainsi à la réduction des rejets de gaz à effet de serre.
- Un procédé exempt de produits chimiques : contrairement aux extraits obtenus à l’aide de solvants tels que le butane, l’éthanol ou le propane, la méthode élaborée par Labo’sseuse ne requiert aucun produit chimique toxique pour l’environnement ou la santé.
- Une économie d’énergie et d’eau : la fabrication de CBD à partir de microalgues nécessite moins d’énergie et d’eau que d’autres méthodes d’extraction, ce qui permet de réduire l'empreinte écologique de cette industrie.
- Une entière légalité : ce CBD ne contient pas de THC, contrairement au CBD provenant du cannabis, qui doit respecter une limite légale de THC inférieure à 0,3%.
- Un rendement plus élevé que celui du CBD cultivé en champs : sa production est rapide et abondante ce qui en fait donc un produit plus accessible. Cela est la promesse d’une production riche et locale du CBD à venir.
Trouver des sources de financement
Anne-Lise Le Floc, à l’origine de cette brillante idée, a déjà attiré l’attention de nombreux investisseurs dans le monde des affaires, notamment en raison des perspectives très encourageantes du marché du CBD en France et à l’étranger. Selon les experts, le chiffre d’affaires est estimé à plusieurs milliards d’euros.
Anne-Lise et son associée cherchent des financements afin de stimuler la croissance de leur entreprise et d’accélérer la mise en marché de leurs produits. Elles ont eu l’occasion de s’exprimer lors du Forum économique breton orchestré par Le Télégramme et le réseau Femmes de Bretagne, présentant leur projet et tentant de convaincre des investisseurs potentiels.
Elles ont donc décidé de s’inscrire sur la plateforme Yestoucan, qui est un incubateur très efficace pour les personnes ayant des idées innovantes. Leur objectif est de transformer son idée en un véritable projet d’entreprise et de commercialiser ce CBD un peu spécial très rapidement.
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