Le président américain Joe Biden a annoncé la semaine dernière une mesure radicale visant à alléger les conséquences de la criminalisation du cannabis. La grâce sera accordée aux infractions fédérales concernant la possession de marijuana. Cette nouvelle mesure devrait bénéficier à environ 6 500 personnes condamnées.
La première étape vers une dépénalisation au niveau fédéral ?
Dans un message vidéo, publié par le Département de la Justice, Biden appelle tous les gouverneurs des États américains à suivre son exemple et à accorder également des grâces pour les délits au niveau étatique. Cette annonce intervient alors que l’administration Biden poursuit ses efforts pour réformer la législation sur le cannabis et réduire les risques associés à sa consommation.
Vers la réévaluation de la classification fédérale du cannabis
En plus de cette annonce, le président américain a aussi demandé à son administration de mener une étude sur la pertinence de maintenir le cannabis dans la catégorie des substances classées Schedule I (liste réservée aux drogues les plus dangereuses). En effet, cette classification est souvent critiquée, notamment parce qu’elle ne tient pas compte des potentiels effets médicinaux de la plante.
Ainsi, afin d’évaluer si le cannabis doit subir une reclassification, la Drug Enforcement Administration (DEA). Néanmoins, il est important de souligner l’interaction complexe qui existe entre les différentes agences fédérales, les législateurs et l’opinion publique lorsque vient le moment de discuter de questions aussi sensibles que la régulation du cannabis.
Vers une légalisation du cannabis ?
Alors que plusieurs États américains ont déjà légalisé l’usage récréatif du cannabis, la question de la légalisation au niveau fédéral reste en suspens. Toutefois, il semble que l’administration Biden se montre de plus en plus favorable à une approche progressive visant à encadrer la consommation de cette substance plutôt qu’à l’interdiction. Dans tous les cas, cette évolution législative pourrait constituer un exemple pour d’autres pays confrontés aux mêmes problématiques et soucieux de réformer leurs propres politiques en matière de drogues.
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