Cette histoire insolite s’est produite en Vaucluse, où Guillaume Guieu, un producteur de chanvre âgé de 34 ans, a été confondu avec un trafiquant de cannabis. Cette mésaventure aurait pu lui coûter près de 20 000 euros, mais heureusement, sa notoriété locale et son implication dans la législation du secteur ont permis de rétablir la vérité.
Une rencontre inattendue avec des militaires armés
Guillaume Guieu cultivait depuis plusieurs années du chanvre sur différentes parcelles. Ce matin-là, il était venu procéder à la coupure de l’irrigation dans l’un de ses champs. A son arrivée sur place, il tombe nez-à-nez avec des soldats armés, pensant intercepter un réseau de trafic de cannabis. La méprise est compréhensible, car le chanvre et le cannabis sont visuellement très proches.
La reconnaissance d’un responsable local
Dans cette situation délicate, c’est l’implication de Guillaume Guieu au sein de sa commune qui a joué en sa faveur. Ayant participé aux élections municipales précédentes, il avait eu l’occasion de rencontrer des responsables locaux et des forces de l’ordre. Le chef de l’opération en charge reconnaît alors le producteur de chanvre et demande des explications. Guillaume leur explique qu’il s’agit bien de chanvre et non de cannabis. Sa bonne connaissance de la législation lui permettra de les convaincre.
Une perte financière évitée de justesse
Les forces de l’ordre menaient une enquête depuis plusieurs semaines, pensant démanteler un réseau de trafic de cannabis. Or, il s’agissait en réalité de chanvre CBD cultivé par Guillaume Guieu. Si la méprise n’avait pas été élucidée, il aurait perdu près de 20 000 euros, soit l’équivalent de ses revenus annuels issus du travail de cette production. Heureusement, grâce à son intégration dans la vie locale et sa participation active à l’élaboration des législations, la situation a pu être clarifiée.
Une leçon tirée par Guillaume Guieu
S’il ne regrette pas son choix de se lancer dans la culture de chanvre, Guillaume admet volontiers que cette expérience lui a appris une leçon importante : une communication préalable avec les autorités aurait permis d’éviter ce malentendu coûteux. Aujourd’hui, il fait tout pour aider d’autres producteurs à ne pas commettre la même erreur et à sécuriser leur activité.
Cette histoire est un témoignage éloquent de la méconnaissance qui entoure encore trop souvent le chanvre et son exploitation. Il est donc primordial que les acteurs du secteur s’unissent et travaillent ensemble pour mettre fin aux idées reçues et favoriser le développement d’une industrie locale responsable et durable.
Suivez-nous sur
Rejoindre la communauté
Ne ratez aucune actualité avec notre newsletter