Dans une décision historique, la variété traditionnelle de cannabis marocain, appelée « Beldia », a été officiellement autorisée à être cultivée légalement dans le pays. Cette annonce marque une étape importante dans la libéralisation progressive des politiques en matière de cannabis et fait écho à un nombre croissant de mouvements internationaux visant à reconnaître les avantages médicaux potentiels de cette plante longtemps stigmatisée.
Le rôle du gouvernement
Le gouvernement marocain a pris soin d’accorder les licences nécessaires pour les agriculteurs souhaitant se lancer dans la culture de la Beldia, qui était auparavant une activité illégale passible de sanctions sévères. Il convient de noter que ce changement de législation ne concerne que la culture de cette variété spécifique de cannabis, connue pour ses effets moins psychotropes par rapport aux autres souches plus courantes.
Un secteur économiquement viable pour les agriculteurs marocains
L’autorisation de la culture de la Beldia est également perçue comme une occasion pour les agriculteurs marocains de diversifier leurs sources de revenus et de renforcer leur sécurité économique. De plus, elle pourrait contribuer à réduire la prévalence de la culture illégale du cannabis, qui alimente souvent le marché noir et peut mettre en péril la sécurité et le bien-être des communautés rurales impliquées dans sa production.
Dans un pays où l’agriculture représente près de 15 % du PIB, il s’agit d’une opportunité potentielle considérable pour redynamiser l’économie locale tout en répondant aux besoins médicaux croissants des patients utilisant du cannabis à des fins thérapeutiques.
Une légalisation progressive et encadrée
Mais, cette décision ne signifie pas une légalisation totale et sans restriction du cannabis au Maroc. En effet, la culture de la Beldia est soumise à des conditions strictes et réglementées, notamment en ce qui concerne les licences octroyées aux agriculteurs, l’utilisation des terres et les méthodes de culture.
De plus, le gouvernement marocain s’engage à surveiller de près l’impact de cette législation sur le secteur agricole, ainsi que sur la santé publique et la sécurité nationale. Les autorités prendront des mesures correctives si nécessaire afin d’éviter tout abus potentiel ou toute conséquence négative découlant de cette mesure.
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